The Sideshow Tragedy a sorti ‘After the Fall’

« After The Fall is once again both tight and uncompromising, even as it continues to expand the duo’s sonic palette » The Daily Vault

 

« I sure like the sound of this album…Great stuff. » Radio host Loris Lowe, Austin City Limits Radio KGSR & KLBJ-FM

Été 2018, Austin, Texas. Pour la 3ème fois en 5 ans, Nathan Singleton et Jeremy Harrell, les deux têtes et 4 bras de The Sideshow Tragedy parcourent les 2 900 km qui séparent leur maison du Old Soul Studio de Kenny Siegal dans les Catskills (New York), le coffre remplit de leurs outils de travail : guitares à résonateur vintage, pédales d’effets, batterie, percussions. Lors des deux premiers voyages, ils avaient également emporté 9 nouveaux morceaux prêts à être enregistrés. Mais pour cette virée, le duo arrive juste avec quelques chansons plus ou moins abouties.

Pour Nathan, la planification de ces sessions était une « tentative désespérée de garder la main ». Les performances live de The Sideshow Tragedy, décrites par le New York Music Daily comme « une sérieuse poussée d’adrénaline », commençaient à tirer la langue et la cuve à adrénaline commençait à se tarir. Ainsi, ce sont deux âmes épuisées qui sont arrivées à Old Soul à seulement quelques semaines d’une tournée européenne. L’esprit de Nathan était usé et sa vie personnelle en lambeaux.

« J’envisageais sérieusement d’arrêter », dit-il, « mais j’ai appelé Kenny et je lui ai dit que nous avions des idées que nous voulions tester et que nous verrions où cela aboutirait ». Le producteur Kenny Siegal (Chris Whitley et Langhorne Slim, entre autres), lauréat d’un Independent Music Award, était de la partie car le son et la sensibilité de The Sideshow Tragedy ont toujours été en phase avec son travail.

Le nouvel album de The Sideshow Tragedy, After the Fall fait suite à The View From Nowhere (2018), que Laurie Gallardo / KUTX a décrit comme « une secousse graveleuse et désordonnée de blues-rock émergeant de l’épave brûlante d’une frénésie apocalyptique » et Capital (2015) que PopMatters a proclamé de « forte démonstration du rock and roll des penseurs ».

Férocité sauvage intacte, avec quelques nouvelles couleurs dans une palette de grooves funky / pop / rock qui reflète un nouvel état d’esprit, Nathan déclare « Ce disque est né dans un environnement émotionnel semblable à un enfer et des montagnes russes, et mon souvenir est par endroits brumeux. Nous l’avons  enregistré par intermittence pendant un an et demi. Pendant ce temps, mon mariage s’est effondré et s’est soldé par un divorce après 16 ans. J’ai perdu mon ancrage; c’était une période extrêmement lourde ».

Pas de tergiversations, After the Fall plonge dans une zone de dérangement brumeuse. Les chansons grondent avec une puanteur de fanfaronnade, de sarcasme, de délires de grandeur et d’humour de potence, mais il y a souvent une angoisse sombre qui se cache derrière, comme on l’entend dans les paroles de Nathan dans la chanson titre :

“I wore the mask so long it became my face 

I ran in circles for years just to get to this place

I wore my best suit, I even combed my hair 

And shaved…. 

I’m walking with a limp these days 

I got chemicals to take as needed for pain 

To silence the words that just won’t go away 

I can’t go away” 

L’affinité de The Sideshow Tragedy pour le pop-rock est apparue de façon bien plus explicite sur cet album que sur les autres. Sur « Same Thing », le solo de saxophone domine, culminant dans un air à la fois humoristique et réflexif sur la perte, trouvant de l’or dans la juxtaposition de paroles sombres et sonorités pop. Également présents sur cet album, le magistral Marc Ribot sur le titre « Hold On It », ainsi que Ben Senerfit au saxophone.

Une chorale exquise aux allures de Brian Wilson chevauche un crescendo épique sur « Easy Action » et dépose des harmonies classiques ensoleillées sur « The Lonely One », attachées à un portrait sombre d’une éternité infernale :

“My teeth are loose in my head, my gums are bleeding and my breath smells like death, won’t take no medicine no  doctor prescribes, but that’s ok cuz you know I ain’t ever gonna die” 

En fin de compte, le son principal de The Sideshow Tragedy est toujours l’ancre émotionnelle, le phare et le remède. Nathan et Jeremy sont le résonateur et le gardien du rythme, brisant toute sorte d’agitation ou de brouillard passé ou présent.

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The Sideshow Tragedy AFTER THE FALL crédits : 

Nathan Singleton – Chant, guitares, basse

Jeremy Harrell – Batterie, percussions, choeurs

Invités : 

Kenny Siegal : Réalisation, Piano, Hammond B-3, Mellotron, choeurs, Fender 

Marc Ribot : Guitare sur “Hold On It” 

Ben Senerfit : Saxophones

Storey Littleton, Casey Ramos, Cally Mansfield : Choeurs

Enregistré et mixé par : Matt Cullen 

Masterisé par : John Baldwin 

Artwork : Jeremy Harrell 

Design : Rachael Craft  

All songs © 2020 The Sideshow Tragedy 

 

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