L’album Des Ruines et des Poèmes est le résultat d’une collision parfaite entre toutes les multiples influences de Louis Arlette : Brel ou Ferré, Depeche Mode, Radiohead, Daniel Darc, The Cure, Étienne Daho, la chanson et le rock, The Beatles et l’expérimentation sonique de Nine Inch Nails.
Mais Louis Arlette n’est pas du genre à s’arrêter là : il préfère le cheminement à la destination, l’excitation de la recherche permanente à la finitude de la découverte. Le jeune artiste signe son retour avec Des ruines et des poèmes, un nouveau disque qui continue de suivre sa bonne étoile, de creuser son sillon dans un océan de sonorités, croisant sur sa route les esprits de Daniel Darc, Gaëtan Roussel, Jacques Brel (dont il reprend « Je suis un soir d’été ») ou encore le mythique duo Air, dont Louis Arlette fut disciple durant des années à leur studio de la rue de l’Atlas.
Les chansons au charme sombre s’enchaînent dans une homogénéité de style caractérisée par une musique aux sonorités synthétiques travaillées, une unité de tempo, un chant acéré et des textes à la poésie lyrique. Cela donne à l’ensemble une intensité irradiante à la séduction peu commune et captivante.
À l’image de la reprise exaltante de Je suis un soir d’été de Brel, Des Ruines et des Poèmes ne baisse jamais d’intensité. Enregistré au Studio Ferber avec l’aide de Philippe Paradis (Christophe, Thiéfaine, Zazie…), ce deuxième album en forme de seconde naissance irradie de puissance et de rage, déborde de beautés héroïques, de morsures magnifiques, de tumultueuses amertumes. Après La Discorde, Je suis un soir d’été et Tokyo, L’Ange est le nouveau single de Louis Arlette, extrait de l’album Des Ruines et des Poèmes.