The Wacky Jugs: Nouveau clip « Dirty Bizzness » le 7 juillet et en tournée cet été !

     

    The Wacky Jugs, né en 2010 avec pour objectif initial de rendre hommage aux célèbres « Memphis Jug bands » des années 1930, a rapidement découvert un potentiel bien plus vaste et a développé un son unique et original. Le groupe s’est inspiré de ces formations où les musiciens utilisaient des cruches à alcool de maïs pour produire des basses, ce qui a donné son nom au groupe : The Wacky Jugs (« sacrées cruches »).


    Il n’est pas chose aisée que de réinventer un genre aussi ancien et mondialement pratiqué que le Blues. Les Wacky Jugs ont relevé le défi en s’attaquant à ses origines. Fouillant le passé pour y dénicher des grooves oubliés, sublimant temps, croches et notes qui frottent, et forgeant une nouvelle identité rurale et urbaine à la fois, sur le socle de l’harmonica et de la contrebasse et l’audace de la mandoline et de l’accordéon. Entre le Jive de la Nouvelle-Orléans, les teintes de rock et de soul, et le stomp des jug bands, c’est le retour de la danse des juke joints et des textes décadents dans lesquels est né ce phénomène social et culturel, scandés ici par le chanteur intemporel Jack Titley, fusion vocale de Will Shade et Dr. John.


    L’originalité de leur écriture et leur volonté de moderniser le style n’a pas échappé au jury du « International Blues Challenge » de Memphis, qui leur a décerné le premier prix en 2022, faisant des Wacky Jugs le premier groupe européen à gagner ce titre en dignes héritiers de cette musique centenaire et fiers explorateurs de son futur.

     

    Dans tout le pays, d’immenses travaux de voirie changent le quotidien de nombreux habitants, notamment dans des villages isolés, loin de l’agitation de la ville. C’est la situation vécue par Jack Titley, chanteur du groupe The Wacky Jugs, dont l’installation d’une quatre voies à quelques kilomètres seulement de sa maison a totalement bousculé le paysage rural.
    De quoi lui inspirer une réflexion sur l’avancée de l’urbanisation, les inévitables progrès techniques et la difficulté grandissante de s’isoler de la civilisation. Car si l’on dit souvent que le véritable luxe, c’est le temps ; c’est également l’espace, et les coins de nature sauvage et reculée qui sont de plus en plus prisés par l’exode urbain.
    Une chanson dont le fatalisme nourrit le blues, et dont le mambo sombre accentue la noirceur de l’âme forcée à fuir, mais avec une lueur d’espoir : le plaisir de l’exil et de l’aventure excitante qui en découle.

    Tournée d’été
    05.07 : Festival Blues Passions, Cognac (16)

    12.07 : Les Mercredis de Melles, Melles (79)

    14.07 : Les Vieilles Charrues, Carhaix (29)

    15.07 : Cahors Blues Festival, Cahors (46)

    16.07 : Les Musicales de l’Agly, Planèzes (66)

    20.07 : Les Jeudis de Guéméné, Guéméné (56)

    22.07 : La Grange Vadrouille, Plestin-les-Grèves (22)

    28.07 : La Déhale, Saint-Jean-de-Boiseau (44)

    29.07 : Saint-Izaire Blues Festival, Saint-Izaire (12)

    09.08 : Mercredi musicaux, Quimperlé (29)

    10.08 : Café de l’ancre, Loperhet (29)

    12.08 : Bluesin’ (A)out, Etaples-sur-mer (62)

    30.08 : Mercredi de l’été, Indre (44)

    Leur album Wired, Wild and Wicked

    En 2020, les Wacky Jugs fêtaient 10 ans de blues rural avec un nouvel opus de 10 titres. Pour l’occasion, le très original trio ; contrebasse-harmonica-mandoline, se transforma en quintet encore plus original en y invitant le batteur de rock Rowen Berrou et l’accordéoniste Joseph Detailleur.
    Un hommage au blues d’avant l’invention de la guitare électrique, aux perles rares qu’il faut dénicher tels des antiquaires, avec une place spéciale faite au Memphis Jug Band et à Sleepy John Estes, mais également du Skip James, Tommy
    Johnson ou Washboard Sam.

    Quelques nouveautés, et de nombreux morceaux que le trio jouait depuis ses débuts sans jamais les avoir immortalisés sur un vinyle. Tantôt dans un esprit de restitution fidèle du groove bancal des jug bands, tantôt dans l’innovation sonore avec l’accordéon et la mandoline électrique, et des arrangements osés, qui rappellent que le blues ne se résume pas au swing de la côte ouest ou au Chicago Shuffle, mais c’est aussi une musique à danser comme le Jive de La Nouvelle-Orléans ou le Zydeco de Louisiane. L’album a fait souffler un vent de fraîcheur sur le blues français et propulsé le groupe au sommet du style, jusqu’à gagner le prestigieux titre de l’International Blues Challenge en 2022.

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