Après nous avoir régalés avec Face à Face et Grand Ecran, Ferielle dévoile son nouveau single aussi rock qu’iconoclaste JETER UN SORT. Ce titre à l’énergie contagieuse met en scène la voix, un cri qui se transforme en rire, passant de la mélancolie au machiavélisme. Voilà une chanson écrite seule par cette musicienne qui en fait une pièce de théâtre à sa démesure, un chef d’œuvre d’auto-dérision à écouter intégralement pour en saisir la progression.
« J’avais envie de faire un clip rigolo à regarder autant qu’à faire » a explique Ferielle. « Propriétaire d’un master en dramaqueen, j’adore ridiculiser ma tristesse pour passer à travers. Me mettre en scène en train de boire de l’eau de javel, me noyer sous un verre de vin ainsi qu’être menaçante avec un diadème et un couteau, c’est le meilleur moyen que j’ai pour rire au lieu de pleurer toutes les larmes de mon corps. »
Ce nouveau clip annonce la sortie du premier EP six titres de Ferielle qui sort le 12 mai et s’intitule l’eau qui dort. On y retrouve le titre Dis-moi où on va que l’on a pu entendre dans la troisième saison de la série Emily In Paris.
Autrice, compositrice, interprète, Ferielle tend des pièges à la pop et se revendique tout autant des Wombats, The Hives ou The Vaccines que de Maggie Rogers ou King Princess. Atypique autodidacte, elle imite les grandes voix du pop rock dans sa chambre de petite fille réservée, raconte ses journées à son poster géant d’Eminem, danse sur la pop de Madonna et Elton John, tout en apprenant la guitare des Beatles.
Son premier titre Grand Écran est sorti il y a deux ans, fruit de sa rencontre à Toronto avec les membres du groupe indie-pop Exsonvaldes : Simon Beaudoux et Martin Chourrout, complices de son EP l’eau qui dort. Un journal intime qui tient tout autant de celui de Bridget Jones que de la pensée du poète autrichien Rainer Maria Rilke, et annonce une nouvelle formation en power trio pour la chanteuse sur scène, guitare, basse, batterie, le Nirvana….
Jamais, est-ce une douce chanson d’amour ? On se prépare au coup de genou… Le synthétique punk, Face à Face donne aussi envie de danser en lançant des coups de pied.
Quant à Jeter un sort, le plus iconoclaste, de ce premier disque, avec sa structure punk-rock, doux couplets sur refrains énervés, il met en scène la voix, un cri qui se transforme en rire, et passe de la mélancolie au machiavélisme.
Dis-moi où on va est véritable zapping d’influences. Le titre est si coloré qu’il s’est posée naturellement sur les images de la série Emily in Paris.
N’oublions pas, l’irrésistible refrain de Riviera, petite perle de chanson aigre douce, sensuellement agressive portée par un riff efficace de guitare et une production en dentelle. Un premier disque éclectique et électrique, on aurait tort de ne pas se méfier de “l’eau qui dort.”
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