PVA fut formé lors d’une fête en 2018 et le trio a depuis gagné la méchante réputation d’être l’une des formations live les plus redoutables de la capitale anglaise, rassemblant un soutien inébranlable du public avant même d’entrer en studio.
Depuis leur formation, les performances live de PVA – full band ou en DJ set – ont été le point fort du groupe. Ces deux dernières années, nous avons pu voir le trio transformer The Windmill à Brixton comme leur seconde maison alors qu’ils jouaient régulièrement au Five Bells et au Bunker à Deptford, les définissant comme une part importante de la scène locale dès le début de leur très jeune carrière.
En ces temps incertains pour la musique live, les prouesses du groupe en studio viennent jubilatoirement au premier plan. Le groupe fusionne miasmes industriels, new wave, post-punk et une démarche pop assurée dans un caustique cocktail multi-genre, qui leur a valu de gagner des fans à travers le pays, comptant parmi eux Squid, HMLTD, Dry Cleaning et The Orielles.
« Toner » n’est que le premier EP de PVA mais il grouille d’excitation. Pas une seule minute il ne se pose, passant d’idée en idée avec une facilité instinctive, faisant lumière sur une large palette de sons et d’influences. Notamment, sur le remix de Mura Masa, la phrase imperceptible de Harris « The best is yet to come » est sans cesse répétée en premier plan. Peut-être, comme pour se souvenir que malgré l’incroyable chaos évident de « Toner », qu’il s’agit simplement du premier chapitre d’un livre que nous relirons pour les années à venir.